La semaine passée, je suis allée chercher du café en grains chez mon marchand de café favori à Longueuil. En franchissant le seuil de la porte, j'espérais que le café de Noël était enfin arrivé. Mes espoirs n'ont pas été vains. Mon marchand venait de recevoir les premiers sacs de grains ce divin café vendu qu'une fois par année pendant la période des Fêtes.
Cet été, je vous ai fait part de ma passion pour le bon café, plus particulièrement, pour le café du torréfacteur Castelo. Depuis quatre ans, je n'achète que les grains de ce torréfacteur, et vers la mi-décembre, j'anticipe avec impatience l'arrivée des grains de café de Noël. Des conversations que j'ai eues avec ma barista, j'ai retenu que les grains de café de Noël ne sont cueillis qu'une fois par année en République Dominicaine, (je suis désolée pour cette erreur, ma mémoire me fait de vilains tours; j'ai vérifié hier avec mon marchand de café et finalement ce café provient de Sumatra) et que la récolte est habituellement de courte durée. L'année dernière, le café de Noël a été vendu exceptionnellement, de la mi-décembre à la mi-février. Parfait pour l'expresso, ce café assez corsé, a une très bonne longueur en bouche et en fin de bouche, un goût étonnant d'extrait d'amandes.
Le café de Noël est maintenant devenu une tradition des Fêtes chez nous. Tradition que j'ai aussi transmise à mon filleul Nicolas. Tous les ans, je lui offre un demi-kilo de grains de ce café exceptionnel. De voir son visage s'illuminer lorsqu'il découvre son petit sac de café et de savoir qu'à son réveil, le 25 décembre, sa maison est remplie de l'odeur de ce café, me font chaud au coeur. En cette période de l'année ultra commerciale, ces souvenirs réconfortants me confirment que le bonheur est vraiment fait de petites choses et qu'il ne faut surtout pas l'oublier, une fois les Fêtes passées.